Le Soleil est unique. Seule étoile de la Séquence Principale dévoilant sa surface, son atmosphère, sa couronne depuis des décennies et parfois  à des échelles allant jusqu’au kilomètre, en font certainement l’objet astrophysique le mieux connu. Cette connaissance nous sert de référence pour des études comparées dans l’analyse des systèmes stellaires, mais aussi de laboratoire pour l’étude de phénomènes complexes comme la turbulence magnéto-hydrodynamique, l’accélération des vents, ou bien le chauffage des couronnes stellaires.

A l’heure des grands relevés photométriques, astrométriques, et astérosismiques, la connaissance des étoiles repose bien souvent sur des modèles calibrés sur le Soleil. Or, si nous connaissons bien notre étoile à son âge actuel, on peut se demander s’il est représentatif des étoiles tardives de la Séquence Principale. Le cycle solaire est-il représentatif des cycles magnétiques stellaires? Est-ce que la rotation différentielle et la circulation méridienne solaires, bien connues grâce à l’héliosismologie, sont représentatives de ces étoiles? Sa composition chimique est-elle semblable à celles des autres étoiles de type “solaire” et celles de notre voisinage ?  Dans ce contexte, l’étude des analogues solaires apporte un éclairage différent sur le Soleil en le remettant dans la perspective de son évolution.

Nous proposons d’aborder ces thématiques  dans un atelier se voulant résolument transverse entre le PNPS et le PNST, afin de favoriser les échanges entre les 2 communautés.

La session aura lieu l’après-midi du 9 juin.

Les exposés seront de 15+5 min et 20+5 pour les invités.

Co-organisateurs : Lionel Bigot, Nadège Meunier, Antoine Strugarek